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Assurance bébé à venir : quand souscrire et à quoi sert-elle?

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Se préparer à la venue d’un bébé en Suisse implique de nombreuses choses à gérer : préparation de la valise de naissance, préparation de la chambre, choix du prénom, achat des articles de puériculture, etc. Sans oublier les démarches administratives nombreuses ! Parmi celles-ci, il y a la souscription à une assurance prénatale. En effet, toute personne habitant sur le territoire suisse doit être assurée en cas de maladie et accident. Mais l’assurance prénatale consiste à assurer le bébé à venir, c’est-à-dire bien avant qu’il ne vienne au monde. À quoi sert-elle ?

Pourquoi souscrire une assurance prénatale ?

L’assurance « bébé à venir » est à contracter avant la naissance : elle évite aux nouveaux parents suisses de devoir s’occuper de paperasses administratives supplémentaires après la naissance de l’enfant dans la mesure où ils doivent se concentrer sur ce merveilleux cadeau. L’assurance de base, la LAMAL, assure un minimum de garanties pour tous les Suisses.

Lorsqu’une assurance complémentaire en prénatale a été souscrite, nul besoin de remplir un questionnaire de santé après la naissance. Grâce à l’assurance prénatale, le bébé est assuré dans le ventre de sa maman et après sa naissance, même s’il est alors avéré qu’il souffre d’une maladie chronique. Il est couvert avant et pendant la naissance, puis il bénéficiera ensuite d’une meilleure prise en charge qu’avec la simple LAMAL obligatoire.

L’assurance prénatale est-elle obligatoire ?

L’assurance bébé à venir n’est pas une obligation : en Suisse, ce qui est obligatoire, c’est d’assurer un enfant dans les 3 mois qui suivent sa venue au monde avec un effet rétroactif à la date de naissance de bébé (c’est la LAMAL). Toutefois, pour une bonne couverture des soins, il est recommandé d’assurer un bébé en complémentaire, alors même qu’il n’est pas encore né. En effet, si la complémentaire n’a pas été contractée en prénatal, il se peut que les caisses maladie refusent ensuite d’affilier l’enfant en complémentaire s’il a été diagnostiqué en tant qu’asthmatique par exemple. Afin d’en savoir plus sur les bonnes raisons de souscrire une assurance prénatale, le site https://assurance-bebe.ch est en mesure de fournir les informations nécessaires.

Que couvre l’assurance prénatale ?

L’assurance bébé à venir propose, en plus de l’assurance de base, des assurances complémentaires, à choisir selon les besoins. Celles recommandées pour un bébé à naître sont:

L’assurance complémentaire soins dentaires

Cette complémentaire est la plus recommandée pour les parents qui souhaitent que leur bébé puisse être préservé lors de ses contrôles dentaires, ses soins ambulatoires et l’orthodontie. En effet, sans assurance, ces types d’interventions valent une fortune.

L’assurance complémentaire division semi-privée ou privée

Cette assurance complémentaire permet d’obtenir une chambre privée ou semi-privée en cas d’hospitalisation de l’enfant à venir. Cela lui garantit le confort et les soins adéquats.

L’assurance complémentaire médecines naturelles

L’assurance complémentaire médecines naturelles permet à un bébé d’être couvert même lorsque les parents ont recours à la médecine douce pour le soigner. : ostéopathie, kinésiologie, etc.

L’assurance complémentaire couverture à l’étranger

Cette assurance complémentaire en prénatal permet à l’enfant à venir d’être couvert en cas de maladies et accident contractés ou déclenchés au cours d’un séjour à l’étranger. Cette assurance lui permet aussi d’être rapatrié s’il y a urgence.

L’assurance obligatoire LAMAL n’est-elle pas suffisante ?

L’assurance obligatoire suisse offre une couverture pour les besoins généraux de santé de l’enfant. Les frais d’hospitalisation en chambre commune, certains soins dentaires, certains médicaments et certains traitements sont couverts. Toutefois, cela n’est souvent pas suffisant, car l’assurance obligatoire a ses limites. C’est là qu’entre en jeu la couverture d’assurance complémentaire : ces deux assurances sont complémentaires et tout aussi nécessaires à l’enfant l’une que l’autre.