L’assurance-vie au Luxembourg a toujours été très prisée par les investisseurs. Cela s’explique par le fait qu’au Luxembourg, les assurances-vie offrent des avantages supplémentaires et uniques. Couplée au Private Equity, l’assurance-vie luxembourgeoise devient alors un contrat haut de gamme, dont il est nécessaire d’en connaître les facettes avant de se lancer.
Assurance-vie luxembourgeoise : définition
L’assurance-vie luxembourgeoise a un fonctionnement identique aux assurances-vie du monde entier, c’est-à-dire, un versement de primes auprès d’une compagnie d’assurance pour qu’ensuite, en cas de décès de l’assuré, l’assureur s’engage à verser une somme déterminée au souscripteur ou au bénéficiaire. La différence qui pèse en faveur du Luxembourg, c’est que leurs assurances-vie possèdent un avantage important lors de la transmission : celle-ci n’est pas soumise aux droits de succession et donc est exonérée de toute taxation. L’assurance-vie luxembourgeoise permet alors de profiter d’un placement financier à la fiscalité avantageuse et dont la sécurité est renforcée par le « Triangle de sécurité » et le « Super Privilège ».
Les raisons d’investir dans l’assurance-vie luxembourgeoise
Les avantages dont le souscripteur peut bénéficier
Comme il a été dit précédemment, l’assurance-vie luxembourgeoise a une sécurité très renforcée et un régime de protection très strict concernant les actifs. Le Luxembourg a, en effet, fixé un mécanisme appelé « Super Privilège » qui permet au souscripteur de bénéficier de la qualité de créancier de premier rang. Ce mécanisme assure alors au souscripteur, d’avoir un privilège certain face à d’autres créanciers, même par rapport à l’État, en cas :
- de faillite ;
- ou de risque systémique de la compagnie d’assurance.
En effet, le souscripteur peut, dans ces cas-là, obtenir la priorité pour récupérer les fonds de son assurance-vie. Un autre avantage notable des assurances-vie luxembourgeoises, c’est la possibilité de souscrire au Private Equity (PE) au sein de leurs contrats. Des compagnies d’assurance telles que Althos Invest sont d’ailleurs déjà spécialisées dans l’assurance-vie luxembourgeoise intégrant le PE. Cette accessibilité au Private Equity attire ainsi de nombreux investisseurs étrangers qui sont à la recherche :
- de performance ;
- de nouveauté ;
- et de sophistication.
Si de base, le Private Equity pose problème aux investisseurs du fait de sa sécurité juridique et de sa préservation sur le long terme assez faibles, les assurances-vie luxembourgeoise interviennent pour renforcer tout cela et garantir un investissement complètement sécurisé. L’ajout du Private Equity au sein des assurances-vie luxembourgeoises, permet alors de profiter de l’ensemble des avantages civils, fiscaux et patrimoniaux liés au contrat et à la performance financière des fonds, tout en profitant de la protection des actifs, grâce au « Triangle de sécurité ».
Souscrire à une assurance-vie luxembourgeoise : ce qu’il reste à savoir
Tout d’abord, concernant la question : Qui peut souscrire une assurance vie luxembourgeoise ?, tout investisseur a la possibilité de souscrire à une assurance-vie luxembourgeoise. Ensuite, il est tout de même important de connaître les problématiques que peuvent présenter l’intégration du Private Equity au sein des contrats d’assurance-vie :
- la première est que, du fait que le contrat d’assurance est accessible, aussi bien pour les personnes physiques que morales, il impose donc une limite de souscription assez contraignante. En effet, la souscription à ce type de contrat d’assurance-vie, est limitée aux souscripteurs de type D, c’est-à-dire aux investisseurs investissant au minimum 1 Million € dans le contrat et déclarant un patrimoine immobilier supérieur à 2,5 Millions € ;
- la deuxième problématique concerne les compétences des compagnies luxembourgeoises sur la compréhension, l’analyse et le suivi de l’investissement en PE ;
- la troisième et la plus importante concerne les risques de liquidation, dû au fait que les fonds de PE ne sont pas liquides avant d’arriver à terme et que les marchés secondaires satisfaisants sont inexistants.